Une lune fanée se promène
sur la ville chaque nuit
d’un air de savant voyageur
elle arpente la route
Tout s’enfouit dans le silence
d’automne immobile et brûlé
et comme un voile déchiré
le temps s’essaime sans relâche
Ecoute maintenant la voix de l’eau
les murmures de la forêt
les montagnes ouvrent leur sein
afin qu’un amour s’y repose
Les yeux sur les lointains versants
il recherche sans trêve
silencieux et calme un coeur attend
au plus aigu de l’attente
Sans doute sur les monts, les mers
et les lacs
l’aurore s’écorche-t-elle en se levant
sans doute est-elle proche
l’heure où nature et vie seront bouleversées.
Publicités